Sessions 2000 (sorti en 2002)

L'arrière-plan à la fois personnel et commercial de ce disque est nettement moins serein que la zénitude de l'illustration de la pochette (une peinture de Mark Rothko) ne le laisse à penser. Un packaging sommaire, une promotion quasi-inexistante (les fans ont souvent connu cet album par hasard).

En effet, à l'époque de la sortie de Sessions 2000, Jean Michel et sa maison de disques "historique" Francis Dreyfus ont consommé leur rupture. Les mauvaises ventes de Métamorphoses n'y sont pas forcément étrangères. Et, plus qu'un album réfléchi et offrant une cohérence d'ensemble, il s'agit plutôt d'un ensemble de bootlegs dont même les noms des morceaux prêtent à caution. On doute que les dates évoqués au dos de la pochette correspondent à la date de conception des morceaux, il semblerait qu'ils correspondent plutôt à la temporalité de la météo et des marées.

Quant au contenu du disque, Jarre propose une musique résolument orienté vers le lounge et l'électro-jazz. Il est bon de rappeler que les disques Dreyfus ont construit tout leur catalogue sur le jazz.

Ces longues plages de musiques instrumentales (contrairement à Métamorphoses) dessinent des paysages éthérés et aux mélodies très éloignées des Equinoxe et autres Oxygène. Faute d'indications contraires, on est amené à penser l'ensemble de l'album a été travaillé sur Pro Tools. Les fans ne s'y retrouvent pas, et classent régulièrement Sessions 2000 dans les disques de Jean Michel Jarre qu'ils aiment le moins.

Le dernier titre, December 17, fait penser dans son esprit, au morceau En attendant Cousteau. D'autres parties de l'album ont été utilisées dans Interior Music.

De tout l'album, seul March 23 a eu une descendance live, puisque rebaptisé Space of Freedom, ce titre a été interprété à plusieurs reprises à l'aide d'une flûte MIDI. Ce morceau figure également sur la compilation de 2011, "Essential and Rarities".

 

:: Track-list ::

January 24

March 23
May 1

June 21

September 14

December 17

:: Instruments principaux ::

Roland XP-80
Korg Triton
Pro Tools

Webshop, Note sur 10 et description courte

Oxygène 7-13 (1997)

Jean Michel Jarre décide en 1997 de sortir un album qui soit la suite de son grand album, Oxygène. Pour ce faire, il rassemble tous ses vieux synthétiseurs analogiques, en y ajoutant une nouvelle génération d'instruments, dont le Nord Lead de chez Clavia. À l'origine prévu pour sortir en 1996, soit le vingtième anniversaire de l'album en France, il est finalement décalé à 1997, qui marque les vingt ans de sa sortie mondiale.

La pochette de l'album, comme le premier opus, est réalisé par le peintre Michel Granger. Elle se veut résolument plus optimiste sur l'avenir de la planète que ne pouvait l'être le crâne-terre de l'image d'origine.

Pour cet album, Jarre n'est plus secondé que par un seul musicien, Francis Rimbert. Dominique Perrier, lui, n'interviendra qu'ultérieurement dans la tournée Oxygène Tour qui sert à promouvoir l'album. Le mixage est assuré par Bruno Mylonas. La touche dynamique de cet album est beaucoup plus prononcé que sur Chronologie. C'est Christophe Papendieck qui assurera la restitution live des basses pour les lives.
Le single Oxygène 8 est un mélange entre la mélodie d'Oxygène 4 et la structure d'Oxygène 2. Il y aura de nombreux remixes qui découleront de ce single, notamment représenté dans l'album Odyssey through O2. Oxygène 8 sera aussi l'objet d'un mini-showcase en extérieur à Vienne en Autriche dans le cadre de la célèbre émission télé allemande Wetten, Das.

L'album se conclue sur la partie 13, une rumba qui rappelle Oxygène 6, lequel terminait le premier Oxygène. Pour beaucoup de fans, il marque l'adieu à un style qui a ponctué toutes les productions musciales de Jarre, qui voguera vers d'autres aventures plus numériques. Mais ceci est une histoire.

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Track-list

Oxygène 7 - 11:41 (+ d'infos)
Oxygène 8 - 3:57 (+ d'infos)
Oxygène 9 - 6:13
Oxygène 10 - 4:16 (+ d'infos)
Oxygène 11 - 4:58
Oxygène 12 - 5:41 (+ d'infos)
Oxygène 13 - 4:28

Durée totale : 41:11
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> Quelques opinions sur Oxygène 7-13

Chronologie (1993)

L'album Chronologie est un des préférés des fans français. En effet, il a été largement associé à la tournée Europe en Concert qui reste une référence, musicalement et visuellement pour tous ceux qui ont assisté. Beaucoup le considèrent aussi comme le petit frère d'équinoxe, du fait de sa structure (huit morceaux enchainés, une ouverture pleine d'emphase).

L'originalité de Chronologie est que l'album est conçu pour pouvoir s'écouter en boucle. En effet, le début et la fin de l'album, calés sur un battement de coeur) sont fondus l'un dans l'autre.

Pour ce disque, Jarre a embauché son poulain, le guitariste hard Patrick Rondat, qui intervient tout le long de l'album pour apporter un touche rugueuse aux arrangements synthétiques du disque. Il accompagne Jean Michel sur ses grands concerts toujours aujourd'hui.

Outre la guitare, les synthétiseurs sont omniprésents sur cet album, notamment le Roland JD 800. Dominique Perrier, Sylvain Durand, Michel Geiss et Francis Rimbert sont en effet crédités sur l'album.

L'histoire de Chronologie est associé à la mesure du temps. Une dédicace est faite au livre de l'astrophysicien Stephen Hawking pour sa Brève Histoire du temps. Le single Chronologie 4 deviendra numéro un des ventes en cette année 1993.

La mélodie de Chronologie 4 a une petite histoire. À l'origine, la mélodie de l'intro est celle d'une montre que le président de la société Swatch, Nicolas Hayek, a fait faire par le musicien français. Dans le spectacle Swatch the World créé à Zermat en Suisse, un brouillon des morceaux Chronologie 4 et 5 sont interprétés.

Track-list

Chronologie Part 1 - 10:52
Chronologie Part 2 - 6:05 (+ d'infos)
Chronologie Part 3 - 3:59
Chronologie Part 4 - 3:59
Chronologie Part 5 - 5:35
Chronologie Part 6 - 3:45
Chronologie Part 7 - 2:18
Chronologie Part 8 - 5:34

Durée totale : 42:07

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